Afin de réconcilier agriculture et environnement, la stratégie de lutte contre les maladies consistant à stimuler les défenses naturelles des plantes se démarque de l''utilisation systématique des fongicides. Le moyen de lutte le plus répandu contre l''oïdium du blé reste encore l''emploi des triazoles ou des strobilurines. C''est pourquoi des traitements à base de produits protecteurs plus naturels font l''objet d''études dans le cadre de la lutte contre Blumeria graminis f.sp. tritici, agent de cette maladie.Il nous est alors apparu nécessaire de comparer l''effet du tréhalose et de l''heptanoyl d''acide salicylique, deux molécules potentiellement élicitrices des défenses que nous étudions au laboratoire, avec deux produits déjà commercialisés, le Milsana® et le Iodus40®, ainsi qu''avec l''acide salicylique, un inducteur très étudié chez les plantes supérieures. Ce travail de thèse a consisté à rechercher une éventuelle complémentarité des voies de défense induites par les traitements, en conditions infectieuses et non-infectieuses. Pour cela, nous avons étudié différents mécanismes mis en jeu aux niveaux cytologique et biochimique.