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Résumé

Lefranc est invité par l'organisation Pro Mundia à un séminaire dont le but est "d'examiner quelques graves problèmes qui pèsent sur l'Humanité et mettent en cause sa survie". Les invités - parmi lesquels on retrouve Axel Borg - ne sont-ils pas plutôt prisonniers dans le luxueux hôtel creusé dans la montagne ? Quant au séminaire lui-même, il ressemble plutôt à un entraînement militaire, entrecoupé d'exposés accélérés sur le thème de la surpopulation. Au terme de leur entraînement, les séminaristes sont embarqués dans d'étranges capsules qui les conduisent à ce qui semble être une lointaine station spatiale d'où ils assisteront à la vision d'événements dramatiques ayant ponctué l'histoire de l'Humanité, jusqu'à l'apocalypse nucléaire d'un futur proche et l'"hiver nucléaire" qui s'ensuit. Chaque personne sélectionnée par Pro Mundia reçoit une information majeure sur la destinée de la race humaine. Au moment de recevoir la sienne, Lefranc est propulsé dans un futur lointain et déroutant.

L'Auteur

  • Jacques Martin (auteur, Scénariste de bande dessinée)

    Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C'est au verso de ces pages qu'il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux.Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l'Histoire. Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection.Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l'orientent d'autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique. Il en reconnaîtra lui-même plus tard l'utilité, contraint qu'il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n'est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l'un des trois principaux représentants de l'école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr.La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s'être beaucoup fréquentés et d'avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dans l'hebdomadaire Bravo où il crée, un peu par hasard, Monsieur Barbichou. Durant les trois années qui suivent, il multiplie les collaborations éphémères avec des publications bruxelloises et wallonnes conjuguant l'art de la bande dessinée et celui de l'illustration. Dans l'impossibilité de faire face à tous ses engagements, il se fait assister pour les décors et la mise en couleur de ses bandes dessinées par un graphiste nommée Leblicq. C'est de cette association que naît le pseudonyme Marleb, obtenu par contraction de Martin et de Leblicq. Cette collaboration prend fin au bout d'un an, mais Jacques Martin n'en continue pas moins d'utiliser ce patronyme masqué.Jusqu'en 1948, il alterne les séries réalistes avec les séries humoristiques. Le premier récit à suivre, dessiné pour Bravo est Lamar, l'homme invisible qui s'apparente fort à Flash Gordon dont les aventures paraissaient également dans l'hebdomadaire. Dans la foulée, il crée Oeil de Perdrix, nouveau héros dont la première aventure, Le secret du Calumet fut directement publiée en album. Vers la même époque, il signe encore une autre série humoristique dont la première histoire s'intitule Le Hibou gris et qui est prépubliée simultanément dans deux quotidiens belges. Reprise l'année suivante dans un hebdomadaire (Story), il lui donne une suite, Le Sept de Trèfle qui peut être considéré comme un premier brouillon de ce que sera La Grande Menace.Toujours dans ce même intervalle de temps, paraît La Cité fantastique, une bande dessinée ayant pour thème la guerre.Dès 1946, Jacques Martin conçoit un projet de journal pour jeunes qu'il baptise Jaky. Malheureusement le numéro un de l'hebdomadaire Tintin est sur le point de sortir, réunissant une impressionnante brochette de grands auteurs. Jaky échoue au fond d'un tiroir.Tout en poursuivant ses collaborations à Bravo et à Story, Jacques Martin pose sa candidature au Journal de Tintin. C'est en 1948, qu'il crée le personnage d'Alix, le proposant aussitôt à Raymond Leblanc, futur directeur du Journal de Tintin. Alix l'intrépide paraît en feuilleton dans le journal des 7 à 77 ans, à partir du 16 septembre 1948.En 1950, Jacques Martin engage à ses côtés un jeune assistant (pour le lettrage et le coloriage), Roger Leloup, qui deviendra lui-même un auteur de bandes dessinées, en créant le personnage de Yoko Tsuno. Par la suite, c'est au tour de Michel Demarets de venir les rejoindre.Les trois premières aventures du jeune héros romain se succèdent à un rythme soutenu, sans aucune interruption. Après Alix l'intrépide, Le Sphinx d'Or et L'Ile maudite font la joie des lecteurs. Mais à l'issue du troisième titre de la série, Jacques Martin délaisse provisoirement Alix pour s'attacher à une intrigue résolument contemporaine mettant en scène un reporter. Face aux insistances de son éditeur de l'époque, Jacques Martin transpose Alix et Enak dans le vingtième siècle, ce qui donne le tandem Lefranc-Jeanjean. Alix étant d'origine gauloise, son alter ego moderne ne pouvait être qu'un Franc, d'où son nom. A partir de la publication de La Grande menace (1953), les récits d'Alix et de Lefranc paraissent en alternance.En 1953, Hergé propose à Jacques Martin de collaborer à ses studios. Refusant d'abandonner ses deux assistants, Jacques Martin est intégré avec Leloup et Demarets dans l'équipe du père de Tintin. La participation de Jacques Martin dure dix-neuf années pendant lesquelles il travaille sur plusieurs histoires de Tintin avec entre autres Bob de Moor, sans pour autant abandonner Alix et Lefranc puisque ceux-ci connaissent respectivement sept et trois aventures nouvelles. Au cours de la décennie suivante, celle qui suit la séparation avec les studios, Jacques Martin crée à une cadence supérieure, publiant neuf titres dans la série Alix (du Prince du Nil à L'Empereur de Chine) et quatre dans celle de Lefranc (Des Portes de l'Enfer à L'Arme absolue), et en créant deux nouvelles séries Jhen et Arno.Entre-temps, Jacques Martin a changé d'éditeur. C'est ainsi qu'Alix et Lefranc passent chez Casterman avant d'être rejoints par Jhen.En 1984, Jacques Martin reçoit l'insigne de Chevalier des Arts et des Lettres, en ouvertures d'une exposition consacrée à Alix, à la Chapelle de la Sorbonne. En 1986, les éditions Casterman restituent la version originale de la première aventure d'Alix, Alix l'intrépide, en grand format, pour célébrer les quarante ans de bande dessinée de Jacques Martin. L'année suivante, paraît un autre album géant intitulé L'Odyssée d'Alix.En mars 1989, Le Cheval de Troie s'est vu décerner une BD d'or au premier Salon Européen de la Bande Dessinée de Grenoble.Parallèlement, l'auteur crée de nouvelles collections avec un personnage évoluant dans la Grèce antique. Ainsi sera publiée aux éditions Orix la collection Les voyages d'Orion. Un autre personnage verra aussi le jour : Kéos, dessiné par Jean Pleyers, dans les albums Osiris (Bagheera 1992) et Cobra (Helyode 1993). Chez l'éditeur Glénat, Jacques Martin a poursuivi avec le dessinateur Jacques Denoël la série Arno qu'il avait créé dans les années 80 avec André Juillard.En 1999, Kéos intègre le catalogue Casterman. À cette occasion les deux premiers albums sont réédités et Le veau d'or, dessiné en 1994, publié pour la première fois.A l'âge de 82 ans, enthousiasme et inspiration intacts, Jacques Martin inaugurait une nouvelle série Loïs, mise en images par Olivier Pâques. « Sans doute aurais-je entrepris cette nouvelle aventure plus tôt, avoue Jacques Martin, mais nul n'ignore les problèmes oculaires qui ont mis un terme à mes activités de dessinateur. Il m'a donc fallu un certain temps, non seulement pour gérer cette nouvelle situation affectant mes séries existantes, mais encore pour trouver le collaborateur idéal à lancer sur une série pour laquelle il n'existait pas de références dans mon oeuvre. »Ayant formé autour de lui une équipe de jeunes dessinateurs, Jacques Martin a eu pour souci de leur faire poursuivre les séries qu'il a créées. Les projets sont donc nombreux et, pour beaucoup, en voie de réalisation. Le 21 janvier 2010, l'auteur s'est éteint en Suisse.
  • Gilles Chaillet (Dessins de)

    Gilles Chaillet est né à Paris, le 3 juin 1946. Fidèle lecteur du journal "Tintin", il dévorait les aventures du Chevalier Blanc et de Blake et Mortimer. C'est à cette époque que deux grandes passions s'imposentà lui : la bande dessinée et l'Histoire. Après divers travaux de studio, il fait la rencontre de Jacques Martin qui lui confie la reprise du dessin de Lefranc. Il publie les premières planches de la série Vasco en 1980 dans le journal "Tintin". Jusqu'en 2008, il se consacre alors à l'écriture et au dessin de cette fresque magistrale qui ressuscite pour notre plus grand plaisir des pages méconnues de notre passé (22 titres au Lombard). Cette saga figure aujourd'hui parmi les séries de BD historiques de premier plan, tant son auteur s'est toujours attaché à rendre avec minutie les détails du passé. Chez Gilles Chaillet, la rigueur de l'histoire n'entrave en rien la verve et le rythme de la narration, l'intrigue est vive et rend le récit formidablement vivant.
    En mars 2001, il publie, avec Bernard Capo au dessin, le premier titre d'une série historique intitulée Tombelaine (Casterman). En janvier 2002, il écrit et dessine La Dernière Prophétie (Glénat) et en août 2003, c'est avec Olivier Mangin au dessin, qu'il publie Intox, un thriller contemporain (Glénat).
    En 2004 paraît l'oeuvre de sa vie, Dans la Rome des Césars (Glénat). En 2008, tandis que continue La Dernière Prophétie, il confie le dessin de Vasco à Frédéric Toublanc, puis sur un scénario de Didier Convard, il dessine le premier volet de Vinci, l'Ange brisé (Glénat).
    En janvier 2009, Le Lombard entame l'édition de la série Vasco en Intégrale. Le tome 7 paru en décembre 2010 clôture cette Intégrale avec notamment  Les Mémoires de Voyages de Vasco, un récit un peu atypique où Gilles Chaillet nous ouvre les carnets de voyage d'un Vasco vieillissant. Une occasion pour l'auteur de faire revivre nombre de villes médiévales, d'après des recherches de l'historien Luc Révillon. En mars 2011, parait le péplum Les Boucliers de Mars aux Éditions Glénat où Gilles est au scénario et Christian Gine au dessin. L'intégrale Vinci, l'ange brisé paraît en fin d'année 2011 chez Glénat avec un carnet de croquis inédit. Gilles Chaillet a disparu prématurément en septembre 2011, et a reçu le prix Case et Bulle pour Les Bouclier de Mars au Festival BD d'Ajaccio à titre posthume.

Auteur(s) : Jacques Martin

Infos techniques

Editeur : CASTERMAN

Auteur(s) : Jacques Martin

Publication : 4 mai 1993

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre relié

Poids (en grammes) : 390

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3772

EAN13 Livre relié : 9782203314108

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