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Résumé

Dans l'Antiquité, la personne -  prosôpon -, exprime la transparence de l'existence. En l'absence de la densité ontologique que lui attribue le christianisme, elle ne désigne rien d'autre qu'un masque. Pour les Anciens, l'amorce de l'autonomie de la personne ne se perçoit pas encore. Il appartiendra alors à la modernité d'isoler la personne de l'être et de confirmer son autonomie, jusqu'à lui conférer sa liberté définitive. On glisse ainsi d'une philosophie de l'être vers une philosophie de l'homme.Tout en étant centrée sur la phénoménologie de l'existence, la modernité associera à la personne une vision polysémique. En d'autres termes, selon les idéologies et les doctrines philosophiques en présence, la personne s'alourdit de significations contradictoires entre elles. Puis survient la Révolution française qui s'engage dans un virage débouchant sur une conception pérenne de la personne dont nous sommes aujourd'hui les héritiers. Partant, la personne se fait à présent porteur de droits subjectifs (de droits de l'homme), affirmés comme inhérents à sa nature.L'existentialisme postmoderne s'efforcera, en l'ennoblissant, d'élever la personne à un niveau transcendant de son existence, par le dévoilement du pouvoir créateur de l'homme et de sa capacité de générosité. Ainsi la personne donne corps à un idéal du monde sans laquelle l'histoire et la culture ne sauraient exister.Stamatios Tzitzis, juriste-philosophe, est directeur de recherche au CNRS. Il est également le directeur de la section de Philosophie Pénale de l'Institut Michel Villey. Spécialiste de la philosophie pénale, ses travaux portent sur la philosophie du droit des Anciens confrontée à celles de la modernité et de la postmodernité.
Les Anciens et la quête de l'être : L'absence de la personne. Le Politès  : de l'autre côté de la personne. De la Cité au cosmopolitisme. Marc Aurèle et le pessimisme existentiel. La personne à l'image et à la ressemblance de Dieu. La modernité et la personne. La phénoménologie de l'existence : Hobbes. La représentation. Locke : La personne à la lumière de l'introspection. La personne kantienne et les devoirs de la raison. La personne en face des ruptures révolutionnaires. Sade, la démesure existentielle. Nietzsche: « passions pour un néant  ». Existence et personne. La postmodernité : Karl Jaspers et l' agôn personnel. Jean-Paul Sartre et la personne agissante. Gabriel Marcel. L'ineffable de la personne. Emmanuel Mounier : Existence et personne. De l'idéal communautaire. Emmanuel Levinas : L'Épiphanie du Visage.

L'Auteur

  • Stamatios Tzitzis est juriste et philosophe. Directeur de recherche et président de la Section de philosophie pénale à l’Institut de criminologie de l’Université Panthéon-Assas, professeur associé à l’Université Laurentienne (Canada), chargé d’enseignement à l’Institut catholique de Paris et à l’Institut catholique d’études supérieures à la Roche-sur-Yon, il a publié plus de vingt livres et cent cinquante articles. Ses travaux sont traduits en italien, allemand, espagnol, grec et portugais.

Auteur(s) : Stamatios Tzitzis

Infos techniques

Editeur : ARMAND COLIN

Auteur(s) : Stamatios Tzitzis

Publication : 5 février 1999

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre

Poids (en grammes) : 320

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3126

EAN13 Livre : 9782200016104

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