Le premier volume de cette Généalogie philosophique et politique de la démocratie part des premiers signes de ce qui deviendra la démocratie. Il fait ainsi état des recherches sur l'origine de la démocratie dans la préhistoire ou chez les peuples dits premiers. Mais c'est bien sûr avec l'émergence de la démocratie athénienne que commence véritablement cette généalogie de la démocratie, à partir des lois de Solon, Clisthène et Ephialte. Cette étude décrit le développement historique du concept de démocratie dans les institutions politiques athéniennes, qui finissent par atteindre un niveau de complexité élevé, mais aussi dans les textes de philosophie politique, principalement de Platon et Aristote. Il analyse les raisons de la chute de la démocratie athénienne en 322 av. J.-C., après deux siècles d'existence. Elle met en lumière l'absence de continuité entre la démocratie athénienne et la nouvelle conception de la démocratie qui émerge dans l'Europe de lumières.