« Pour ne rien te cacher, chaque jour je conduis des dizaines de jeunes diplômés comme toi et c’est la même chanson qui revient : les emplois se font rares. De plus, le repli identitaire gangrène nos administrations. Les diplômes et les compétences ne suffisent plus pour trouver un bon emploi stable, il faut être le fils d’un homme du pouvoir ou encore appartenir à une certaine ethnie. Autrement, c’est la rue. Avec un peu de chance, tu trouves un petit boulot dans le secteur informel avec un salaire de misère. En d’autres termes, quand ton nom indique ton appartenance ethnique tes chances de décrocher un emploi sont infimes... » Ce roman se définit comme le miroir de notre propre existence, c’est le reflet d’une Afrique qui passe pour être le cercueil de l’Humanité, en ce qu’elle s’embourbe dans les crises démocratiques, les dictatures et la paralysie économique. C’est croire que le rêve d’une Afrique progressiste aurait pour socle une prise de conscience nationale. À travers ce rêve prospectif, Davis Valentin SIANARD tend à présenter dans un premier temps l’Afrique dans ses meurtrissures qui la gardent au tréfonds de la déraison, et dans un second temps c’est le goût de l’effort qu’il prône, ainsi l’Afrique se développera. En clair, l’auteur aborde les grandes questions politiques, sociales et économiques actuelles de l’Afrique, les conséquences du désordre constitutionnel, l’abus du pouvoir et la marginalisation de la jeunesse dans l’univers politique…