Voir se déchaîner la violence, souffrir dans sa chair ou dans son âme, subir avec sidération la mort d'un proche... Toutes ces situations nous interrogent sur la notion de mal et posent nécessairement la question du sens de la vie. D'une part, la philosophie échoue à rendre raison du mal. Par ailleurs, le christianisme qui postule en faveur d'un Dieu bon et créateur de toutes choses - choses dans lesquelles le mal s'est installé - ne se trouve-t-il pas face à une contradiction ? Relire les textes des Évangiles, dans un souci de cohérence et dans une langue accessible, ne nous permettrait-il pas de percevoir autrement les messages de consolation et d'espérance ? Cette relecture n'offrirait-elle pas la possibilité de découvrir le projet d'un Dieu bon à travers sa création ?Né en 1948 dans une famille résolument chrétienne, Daniel Boilley suit des études de philosophie à l'université de Besançon et exerce pendant quelques années le métier d'enseignant. Son parcours le mène à faire carrière dans les services et établissements du ministère de la Jeunesse et des Sports. Engagé dans les activités des différentes paroisses auxquelles ses mutations successives le conduisent, il cultive son goût pour les lectures philosophiques et théologiques.