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Résumé

Les 6 Symphonies op. 6 sont composées en 1762 alors que Gossec est intendant de la musique chez les princes de Condé et de Conti.
La troisième, en do mineur, comporte trois mouvements, coupe caractéristique des trois-quarts des symphonies de cette époque : allegro, minuetto grazioso et fugato. L’orchestration est typique des premières symphonies de Haydn (pupitre de vents réduit à deux hautbois et deux cors), mais elle s’inscrit aussi dans le mouvement Sturm und Drang (tempête et passion), mouvement politique, littéraire et musical qui apparaît à la fin des années 1760 et se caractérise par un goût marqué pour les tonalités mineures ou les effets imprévus.

Élodie Girard
sous la direction scientifique de
Jean-Christophe Branger,
(département de Musique et Musicologie
UFR Arts Lettres et Langues-Metz, Université de Lorraine)

L'Auteur

  • Né en 1734 aux Pays-Bas, François-Joseph Gossec reçoit, dès l’âge de six ans, une formation en violon, clavecin, harmonie et composition. C’est à Paris, où il arrive en 1751, qu’il effectue toute sa carrière musicale et pédagogique jusqu’à sa mort en 1829. Soutenu par Rameau, il est engagé comme violoniste et continuiste chez Alexandre-Jean-Joseph Le Riche de La Popelinière. Il prendra d’ailleurs la direction de l’orchestre à la mort de son maître en 1756. Fondateur de plusieurs associations de concerts, dont le Concert des amateurs ou le Concert spirituel, Gossec dirige, à partir de 1784, l’École royale de chant et de déclamation. Celle-ci deviendra l’Institut national de musique, le Conservatoire, sous son impulsion et celle de Grétry. Il y enseignera d’ailleurs la composition jusqu’en 1814.
    Comme beaucoup de musiciens, Gossec fut très actif dans le mouvement révolutionnaire. Son répertoire comprend de nombreuses marches, symphonies pour vents ou chansons, qui servent le nouveau régime et relèvent d’une « musique civique ». L’Offrande à la liberté (1792), avec son orchestration de La Marseillaise, en est un exemple manifeste.
    Il reste également célèbre pour sa musique instrumentale et sa cinquantaine de symphonies qui ont contribué au développement du genre en France et lui valurent le surnom de « père de la symphonie française », principalement parce qu’« à chaque étape du développement de la symphonie en France, il se trouva parmi les innovateurs ». Les premières, antérieures à celles de Haydn, sont très italiennes avec leurs trois mouvements et leur orchestration pour cordes, alors qu’à partir de l’opus 4, l’ajout du menuet-trio, l’intégration des bois et le bithématisme de la forme sonate témoignent de l’influence de l’école de Mannheim.

Auteur(s) : François-Joseph Gossec, Élodie Girard

Infos techniques

Editeur : SYMETRIE

Auteur(s) : François-Joseph Gossec, Élodie Girard

Publication : 1 octobre 2018

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 281

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3938

EAN13 Livre broché : 9790231808575

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