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Résumé

Dossier : « VICENTE HUIDOBRO OU LA LÉGENDE D’ALTAZOR », par Christophe Dauphin, Fernand Verhesen & Karel Hadek, avec des textes de Pablo Neruda et d’Octavio Paz. L’influence de Vicente Huidobro, durant la première moitié du XXe siècle, a été très importante sur la poésie hispanique et européenne. Huidobro est le théoricien du Créationnisme ; une théorie esthétique générale qu’il a commencé à élaborer en 1912, partant du postulat que si l’homme avait soumis à lui les trois règnes de la nature, il ne lui était pas impossible d’ajouter aux règnes du monde, son règne à lui, le règne de ses créations. Le reste du sommaire de ce numéro est constitué par l’Éditorial : « Total », Manifeste de 1931, par Vicente Huidobro. Porteurs de Feu : Claude Tarnaud, par Sarane Alexndrian. Paul-Marie Lapointe, par Christophe Dauphin. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Jean Thiercelin, Jeanine Salesse, Michel Héroult, Éric Sénécal, Claire Boitel et Loyan. Le Poème surprise : Paul Mari. Une Voix, une œuvre : « Stanislaw Grochowiak », par Bozena Orszulak. Le Feu du Surréel : André Breton, Hervé Delabarre. Dans les cheveux d’Aoun (proses) : Janine Modlinger. La Mémoire, la poésie : « Fernand Verhesen », par K. Hadek. Les Pages libres des Hommes sans Épaules : Poèmes d’Élodia Turki, Paul Farellier, Alain Breton& Christophe Dauphin. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Jean Chatard, Gérard Paris, Paul Farellier, Christophe Dauphin, César Birène & Karel Hadek. La Chronique des revues, par César Birène. Hommages : « Sarane Alexandrian », « Alain-Pierre Pillet », par Christophe Dauphin. Infos/Echos des HSE, par César Birène.

L'Auteur

  • Les HSE 28 (auteur)

    La revue Les Hommes sans Epaules fut fondée par Jean Breton en 1953. L’esprit de révolte poétique, et de révolution culturelle, toujours vivant, qui anime la revue, fut établi formellement dans un manifeste intitulé Appel aux riverains : « La poésie ne saurait se définir par sa mise en forme, puisqu’elle échappe à son propre moule pour se répandre et se communiquer. » Plusieurs périodes peuvent être identifiées dans l’histoire de la revue. De 1953 à 1956, la revue est marquée par une grande activité créatrice, manifestations, rencontres, publications, se succèdent, conduites par un groupe de jeunes poètes qui bousculent les règles comme leurs aînés. Un deuxième manifeste, signé Henry Miller vient compléter l’Appel aux riverains, c’est Recoupements sur Avignon : « Demeurez les hérétiques que vous avez toujours été. Ne vous adaptez pas, ne pliez pas le genou. » De 1956 à 1964, la revue disparaît mais le mouvement poursuit son travail, tantôt souterrain, tantôt en pleine lumière à travers d’autres expériences comme les revues Marginales, Le Pont de l’Epée et l’éditeur Guy Chambelland. En 1964, paraît un nouveau texte manifeste : Poésie pour vivre : le manifeste de l’homme ordinaire. Le nouvel homme est un homme ordinaire qui se découvre par et en la poésie. C’est un avertissement et une dénonciation des dérives verbeuses et des auto-congratulations qu’incarne très bien la revue Tel Quel. De 1969 à 1987, c’est la période Poésie 1, sans doute l’expérience durable la plus exemplaire en France, rassemblant plusieurs milliers d’abonnés et plusieurs centaines de poètes. Le tirage de la revue atteindra les cinquante mille exemplaires. En 1991, alors que débute une période sombre pour la poésie, délaissée par ceux-là mêmes qui devraient la défendre et l’exalter, Alain Breton, fils de Jean Breton, lance la deuxième série de la revue (1991-1994) Les Hommes sans Epaules. Les numéros sont thématiques. En 1997, la revue renait une 3ème fois. Christophe Dauphin, le directeur, rappelle les forces en jeu depuis la création de la revue et du mouvement : « Il ne suffit pas d’écrire et de publier des poèmes ou de la prose découpée en vers, pour se prétendre poète. Il y en a beaucoup trop qui confondent l’homme de lettres avec l’homme de l’être, la versification et la création, la gratuité verbale et la poésie, la langue bétonnée et l’aura, l’objet langagier et le poème, l’huile et la mèche, l’extériorité et l’intériorité, le marteau et l’enclume, le cliché et la métaphore, le folklore et le fatum humain, l’avant-garde et l’arrière-garde. Pour tout dire, l’être et le paraître. Le poète a, avant tout, un devoir de regard, mais pas d’écriture. La poésie est un vivre et non un dire… Est poète, non celui qui écrit de la poésie mais celui qui vit en poète. » Christophe Dauphin déploie un concept, l’émotivisme, cherchant une poésie vitale, affranchie de l’apparaître, spontanée, non conditionnée, libre et libératrice. Rémi Boyer (Incohérism, éveil et avant-gardes, nov 2011).

Auteur(s) : Les HSE 28

Infos techniques

Editeur : SANS EPAULES

Auteur(s) : Les HSE 28

Publication : 16 novembre 2009

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 306

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3633

EAN13 Livre broché : 9782243044355

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