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Résumé

Marie Canavaggia, "Mlle Marie ma secrétaire" comme l'appelait Céline, fut à la fois secrétaire, en effet, mais aussi collaboratrice de l'écrivain : dès le 12 avril 1936, alors que leurs relations épistolaires s'engagent avec la mise au point de Mort à crédit, Céline lui écrit : "Mais non ! Mais non ! Il n'est pas de petits détails qui peuvent me lasser ! Je les veux tous ! La moindre virgule me passionne.". Marie Canavaggia, traductrice de l'anglais et de l'italien, en prenant la suite de Jeanne Carayon, qui avait suivi l'établissement du texte de Voyage au bout de la nuit, entame ainsi à quarante ans une seconde carrière. Elle devient intime de toute l'oeuvre de Céline, jusqu'à Nord en 1960, en lui manifestant une admiration et un dévouement passionnés, alors que rien ne semblait l'y préparer. D'une secrétaire, d'une assistante plutôt comme elle l'écrira elle-même, elle assure le travail en amont (relecture des dactylographies successives, puis des épreuves), mais aussi après les publications : elle collectionne les articles et comptes rendus, surveille la mise au point et l'expédition de lettres de répliques aux journaux, procure à l'écrivain des livres dont il a besoin et, à l'occasion, retrouve pour lui un mot qu'il a perdu... Son rôle devient prépondérant lorsque Céline s'exile au Danemark : "Je ne vis que par vos lettres", lui écrit-il en 1945, et quand plus tard la "fabrique" littéraire se sera remise en route tant bien que mal : "Quelle joie cette collaboration si intime, si intelligente, si vivifiante." Ainsi ces lettres à Marie Canavaggia, qui forment le corpus épistolaire célinien le plus important en nombre (508 lettres) comme le plus étendu dans le temps (1936-1960), sont-elles un inestimable témoignage sur la genèse du style et le travail acharné que Céline mène sur l'écriture, en toutes circonstances et jusqu'au bout de sa vie.

L'Auteur

  • Né en 1894 à Courbevoie, près de Paris, Louis-Ferdinand Céline (pseudonyme de L.-F. Destouches) prépare seul son baccalauréat tout en travaillant. Engagé en 1912, il est gravement blessé en novembre 1914. Invalide à 75 % et réformé, il devient agent commercial et part au Cameroun (1916), puis à Londres (1917). Après la Victoire, il fait des études de médecine, puis accomplit des missions en Afrique et aux États-Unis pour le compte de la Société des Nations. De retour en France, il exerce la médecine dans la banlieue parisienne et publie en 1932 son premier ouvrage Voyage au bout de la nuit, suivi, en 1936, de Mort à crédit. De 1944 à 1951, Céline, exilé, vit en Allemagne et au Danemark. Revenu en France, il s'installe à Meudon où il poursuit son oeuvre (D'un château l'autre, Nord, Rigodon) et continue à soigner essentiellement les pauvres. Il meurt en 1961.

Auteur(s) : Louis-Ferdinand Céline

Infos techniques

Editeur : GALLIMARD

Auteur(s) : Louis-Ferdinand Céline

Publication : 22 novembre 2007

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 730

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3664

EAN13 Livre broché : 9782070784233

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