Site en cours de mise à jour de stock, si vous ne trouvez pas une référence, n'hésitez pas à nous contacter directement à lesrebellesordinaires@gmail.com

Les Rebelles Ordinaires Les Rebelles Ordinaires Les Rebelles Ordinaires Les Rebelles Ordinaires
   Le Conseil Magique

Tapez un titre ou le nom d'un auteur que vous aimez,
sélectionnez le et une liste de conseils apparaîtra par magie

Je cherche un titre en particulier

M'alerter de la parution de ce titre

Résumé

Veltchaninov, "beau gaillard" de quarante ans, autrefois mondain et charmeur, sombre dans le spleen. L'été arrive et c'est décidé : il restera, seul, à Saint-Pétersbourg. Mais voilà que son passé refait surface : un ancien ami vient lui annoncer la mort de sa femme, dont il fut l'amant. Simple courtoisie, ou le mari soupçonne-t-il leur ancienne relation ? Et qui est cette petite fille qui l'accompagne ? Celle du mari ou celle de l'amant ? Le doute, la rage et l'angoisse s'emparent de Veltchaninov face à un adversaire aussi imprévisible que pervers, "pauvre bouffon ivre" et "trop intelligent" en même temps. Alors, quand ce dernier parle de se remarier, tout paraît possible... Chef-d'oeuvre à la construction narrative d'une efficacité redoutable, ce court roman se donne à lire comme une introduction à l'univers de Dostoïevski et aux thèmes qui lui sont chers : relation entre amour et haine, sentiment de culpabilité, thème du double, manipulation psychologique.

L'Auteur

  • Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski naît à Moscou, le 30 octobre 1821 – la même année que Baudelaire et Flaubert, dont il partage l’ironie amère et le romantisme refoulé. Dans l’hôpital où exerce son père médecin, il rencontre le monde des « Humiliés et Offensés » qui, comme sa mère, mystique, et son père, tyran domestique, offrent matière à ses futurs romans. Il souhaite la disparition de son père, mais c’est sa mère qui meurt. Il subit alors le despotisme d’un veuf ivrogne qui le place à l’École des ingénieurs de Saint-Pétersbourg. Il échappe à cet univers de sciences exactes et de discipline militaire en se passionnant pour la littérature russe et française. Le meurtre de son père (assassiné par ses propres serfs, à bout de persécutions) engendre une culpabilité dont il devine qu’elle est l’emblème de la condition humaine.À vingt ans, ses études achevées, il vivote de traductions (Balzac, Schiller) et d’articles puis rédige Les Pauvres Gens. Le succès s’annonce, mais ses nouveaux romans déçoivent. Désabusé, il fréquente le groupe progressiste Petrachevski où l’on brasse des idées libérales (liberté parlementaire, abolition du servage, etc.), ce qui lui vaut d’être condamné à mort le 29 décembre 1849. Au moment où l’on va le fusiller, sa condamnation est commuée en quatre ans de travaux forcés en Sibérie. Cette peine, qui aggravera son épilepsie et sa tuberculose, le transforme : chaque jour est un sursis ; la religion le protège du désespoir et des codétenus voleurs, violeurs et meurtriers.Libéré, il doit incorporer un régiment de tirailleurs sibériens (1855) et s’entiche d’une femme dure, qui ne l’aime pas. Il l’épouse et adopte son fils. Le nouveau tsar (Alexandre II) devrait lui permettre de recommencer à Pétersbourg sa carrière littéraire. Mais ce n’est qu’en 1859 qu’il rentre et reprend ses romans, nourris d’expériences douloureuses, puis fonde une revue. La mort de son frère et de sa femme plonge Dostoïevski dans la douleur et les dettes. Il multiplie les romans, les articles, emprunte et joue pour doubler ses fonds ; il perd, évidemment. Sa « vitalité de chat » le tient debout et il épouse sa sténographe, plus jeune de vingt ans, Anna Grigorievna. Fuir les créanciers, plus même que se soigner, conduit Dostoïevski en divers pays d’Europe. La misère, la mort de sa petite fille, la folie du jeu le mènent au désespoir, et l'épilepsie revient. Mais il continue d'écrire, la nuit : ses projets se multiplient en autant de romans ; ses personnages matriciels se subdivisent en autant de femmes fantasques, de révolutionnaires sincères ou pervers, d’humbles victimes et de bourreaux ambigus.Il rentre en Russie à cinquante ans, célébré pour ses romans foudroyants et perçu comme un nouvel idéologue. Il édite le Journal d’un écrivain dont l'orientation orthodoxe et réactionnaire semble démentie par ses romans polyphoniques. Le dernier, Les Frères Karamazov, est un immense succès, mais Dostoïevski profite peu de cette gloire universelle chèrement acquise : il meurt peu après d’une hémorragie, le 28 janvier 1881.
  • Roger Grenier (Préface de)

    Roger Grenier (1919-2017) a été journaliste à Combat avec Albert Camus et Pascal Pia. Son premier livre, Le Rôle d'accusé (1948), a paru dans la collection " Espoir " dirigée par Albert Camus chez Gallimard. Auteur de romans et de nouvelles, il a reçu le prix Femina en 1972 pour Ciné-roman, le prix de la Nouvelle de l'Académie française en 1976 pour Le Miroir des eaux, le Grand Prix de littérature de l'Académie française en 1985 et le prix Novembre 1992 pour Regardez la neige qui tombe. Entré au comité de lecture des Éditions Gallimard en septembre 1971, il y fut également éditeur et le témoin d'un demi-siècle de vie littéraire, évoquée notamment dans ses Instantanés en 2007 et 2014.

Auteur(s) : Fédor Dostoïevski

Infos techniques

Editeur : FOLIO

Auteur(s) : Fédor Dostoïevski

Publication : 19 mai 1972

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 170

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3436

EAN13 Livre broché : 9782070360970

Dans la même thématique

--:-- / --:--