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Résumé

Cornélien, Nicomède. Cornélien, ce prince héritier du royaume de Bithynie qui, face à un père voulant l'écarter de la couronne et aux intrigues de Rome cherchant à le réduire, réussit à faire triompher tout à la fois la loyauté au pouvoir paternel et la résistance à l'ingérence romaine. Cornélien, et sans doute même un des plus cornéliens des héros de Corneille : "Généreux, intrépide, chevaleresque et absolument impeccable", comme le définissait Émile Faguet. Et pourtant, sans dilemme, sans problème de conscience, sans soumission aucune à un de ces choix impossibles et tragiques qu'on appelle précisément "cornéliens". Si c'était donc, du coup, la notion même du héros selon Corneille qu'il convenait de reconsidérer, au vu de la pièce que lui-même avouait être une de ses préférées ? Et si c'étaient les rapports mêmes de Corneille avec la tragédie qui étaient à revoir, à la lumière de ce héros en effet problématique, dont lui-même disait d'ailleurs, dans une formule qui vaut son pesant de litote : "Il sort un peu des règles de la tragédie..." ?

L'Auteur

  • Pierre CORNEILLE (auteur)

    Né en 1606 à Rouen dans une famille de moyenne bourgeoisie, Corneille connaît très tôt le besoin impérieux d'ascension sociale. En effet, passionnément épris de la jeune Catherine Hue, il ne peut l'épouser faute d'une dignité suffisante. Deux offices achetés en 1628 font de lui un avocat chargé de défendre les intérêts du roi et qui pourrait en être récompensé par l'anoblissement. Mais c'est grâce au succès du Cid que Corneille reçoit en 1637 son quartier de noblesse. En 1641, Richelieu intervient pour favoriser son mariage avec une jeune aristocrate, Marie de Lampérière. Mais, en 1664, Louis XIV révoque les lettres de noblesse accordées depuis 1630. Et ce n'est qu'en 1669 que Corneille obtient enfin confirmation de son anoblissement.Corneille se montre un homme à la piété réelle mais jamais puritaine. Chez les jésuites où il est élevé, il apprend à écrire les vers latins dont le rythme se retrouve parfois dans ses tragédies. C'est là également qu'il découvre le théâtre car les jésuites faisaient fréquemment jouer des pièces à leurs élèves. Son goût profond de la liberté vis à vis de toutes les règles théâtrales et la souveraineté de ses personnages sont hérités de la morale moliniste, morale de la volonté individuelle, en opposition au modèle janséniste de la grâce. Cette liberté d'esprit l'oppose aux tenants de la bienséance et le pousse à condamner les menaces rigoristes contre le théâtre d'un Nicole ou d'un Bossuet. Il a des amis libertins mais ne rejoint jamais le cercle des libres penseurs, trop respectueux pour cela des valeurs chrétiennes et du pouvoir royal.Toute sa vie, Corneille mène une double carrière d'avocat et d'auteur dramatique. En quarante-cinq ans d'une carrière théâtrale commencée brillamment à 23 ans, il écrit plus de 30 pièces et connaît sous Louis XIII et la Régence une gloire que le règne de Louis XIV va progressivement ternir.Richelieu le protège, lui accorde une pension, prend sa défense dans la querelle du Cid, et l'anoblit. Toujours fidèle à l'autorité royale, au moment de la Fronde, Corneille remplace au pied levé le procureur de Normandie, passé du côté des frondeurs, tout en manifestant dans Nicomède sa sympathie pour Condé. Mazarin et les princes révoltés se montrent tout aussi peu reconnaissants à son égard. Il se retire alors du monde théâtral pour traduire L'Imitation de Jésus-Christ. Grâce à quelques mécènes protecteurs, dont Fouquet, il revient à la scène pour connaître quelques années d'apogée: une édition in-folio (format réservé aux Anciens) de ses oeuvres paraît en 1664, manifestant sa consécration. Louis XIV le dote, comme tous les gens de lettres, en 1663 mais oublie de lui verser sa pension. Le roi espère par sa politique de mécénat inféoder les auteurs, mais Corneille est trop indépendant et trop peu à la mode pour demeurer un phare à la cour du Roi-Soleil. Bientôt on lui préfère Racine et on ne le reconnaît plus que comme le "vieux Corneille", auteur vénérable mais tombé en désuétude. Il meurt en 1684 à l'âge de 78 ans.
  • Jean Serroy (Edité par)

    Jean Serroy est universitaire, écrivain et journaliste, homme de culture sous toutes ses manifestations. Spécialiste de la littérature et du théâtre du xviie siècle, il est par ailleurs en charge de la rubrique cinéma au Dauphiné libéré. Il est aussi amateur avisé de fromages et de vins et exerce la critique gastronomique pour le magazine Présences. Parmi ses derniers livres : Frédéric Doucet à Charolles (Glénat, 2016), Le Vin des peintres (La Martinière, 2016), Les Plus Belles Universités du monde (La Martinière, 2015), L’Esthétisation du monde, en collaboration avec Gilles Lipovetsky(Gallimard, 2013), Christian Têtedoie, cuisinier à Lyon et Les Vins du Rhône (Glénat, 2013).

      



Auteur(s) : Pierre CORNEILLE

Infos techniques

Editeur : FOLIO

Auteur(s) : Pierre CORNEILLE

Publication : 1 février 1982

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 131

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3622

EAN13 Livre broché : 9782070341641

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