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Résumé

"Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était", écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En premier lieu "nous avons affaire à un procès de mots", dit Jean Giono. En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel. Cette simple remarque pourrait bien tout remettre en question.Dans la seconde partie, qui est un morceau éblouissant, l'auteur esquisse une description du caractère de l'accusé et des témoins. En s'appuyant sur la vie des paysans de la Durance qu'il connaît bien, sur les conditions géographiques, voire historiques, il reconstitue avec une impressionnante plausibilité ce qu'ont été la vie, les pensées, ce qu'est même la sensibilité du fermier de la Grand Terre, personnage homérique, paysan rusé, mais jamais individu médiocre.Un livre comme celui-là est plus qu'un témoignage : c'est un faisceau de lumière braqué sur la justice.

L'Auteur

  • Jean Giono (auteur)

    Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque en Haute-Provence. Son père, italien d'origine, était cordonnier, sa mère, repasseuse. Après des études secondaires au collège de sa ville natale, il devient employé de banque jusqu'à la guerre de 1914, qu'il traverse comme simple soldat. En 1919, il retourne à la banque. En 1920, il épouse une amie d'enfance, Élise. Ils auront deux filles, Aline et Sylvie. Lorsqu'en 1930 la banque qui l'emploie ferme sa succursale de Manosque et lui offre une situation ailleurs, il choisit de rester dans sa ville, et de quitter tout à fait la banque pour la littérature. Il fut aussi historien et scénariste. Dans l'oeuvre de Giono, la nature tient une grande place. Il a toujours aimé les arbres. Quand il était petit, il allait se promener en compagnie de son père. Tous deux emportaient dans leurs poches des glands qu'ils plantaient dans la terre à l'aide de leur canne, en espérant qu'ils deviendraient de superbes chênes.Jean Giono est mort le 9 octobre 1970. Chez Giono, la vocation de romancier ne découle pas d'une imprégnation culturelle familiale ou des études. Issu d'un milieu très modeste, il a quitté l'école à seize ans. L'idée qu'il se fait de la littérature et le désir d'écrire lui viennent d'un contact direct avec les grandes oeuvres classiques, les seules qu'il ait moyens de se procurer par correspondance. De cette restriction et de cette orientation forcée, Giono se fait une chance. De 1927 à 1937, Giono écrit une première série de romans qui se passent en Provence et racontent l'histoire d'hommes de la terre. Ni romans paysans, ni romans provençaux, ces oeuvres lyriques traitent de la confrontation de l'homme et du monde naturel sous un double aspect : les sensations qu'il en reçoit et son interrogation sur sa situation en son sein. Dès 1930, Giono avait commencé à écrire, parallèlement à sa première série de romans, des "témoignages" dans lesquels il donnai en exemple la vie des hommes de la terre. À partir de 1934, avec la menace résurgente d'une nouvelle guerre, il mêle aux écrits de cette veine une prédication pacifiste de plus en plus ardente : ses prises de position lui vaudront d'être emprisonné en 1939, puis de nouveau en 1944. A partir de 1945 ; Giono se consacre de nouveau tout entier à son oeuvre de fiction. Il entreprend presque simultanément deux nouvelles séries de romans, à deux rythmes différents. La première est composée d'oeuvres de grande ampleur liées à l'Italie. À cinquante ans, le côté italien de son ascendance, à peine mentionné jusqu'alors, resurgit ainsi au premier plan de son imaginaire. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 1970, Giono meurt dans son sommeil, de la mort la plus paisible qu'on puisse imaginer. Extrait de Giono, Le roman, un divertissement de roi, d'Henri Godard

Auteur(s) : Jean Giono

Infos techniques

Editeur : GALLIMARD

Auteur(s) : Jean Giono

Publication : 6 juin 1955

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 175

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3442

EAN13 Livre broché : 9782070228294

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