Le jeune Opa est remarqué à la télévision gabonaise par un conseiller du président Omar Bongo dans l’adaptation de L’école des fans de Jacques
Martin. De l’orphelin débrouillard des Mapanes de Libreville au bouffon du palais présidentiel, il devient alors le spectateur gênant de la Françafrique et traverse le Printemps arabe jusqu’à sa confrontation avec le salafisme dans un Maroc aux mains du Makhzen (gouvernement du sultan).
Enchanteur au grand cœur devenu maître dans l’art de l’embrouillamini en se faisant passer pour un double agent de renseignement, son amour finit
par triompher quand il retrouve enfin à Rabat son amie d’enfance, Fatine, réfugiée biafraise et élevée avec lui au Palais du bord de mer. La trame de
l’histoire est totalement maitrisée, plus l’histoire avance, plus l’écrivain fait tourner la tête de ses lecteurs. Les scènes sont toutes extrêmement
dynamiques et les descriptions réalistes sont accompagnées d’une écriture sans fioriture, ce qui peut parfois, on l’avoue, vous glacer le sang.
Une seule envie, tourner les pages, découvrir la suite et bien sûr avancer dans cette enquête obscure du début des années 80.
Une intrigue saisissante, laissant le lecteur jouer avec différentes hypothèses tout au long de ce polar d'une efficacité redoutable.