Aux municipales de 2014 : c'était liste unique sur Mayenne (12 893 habitants au Nord-Mayenne, Pays de la Loire) ; personne de consistant face à l'Himalaya Michel Angot. Michel Angot (divers gauche, qui a soutenu Macron en 2017) avait décidé de faire deux mandats, et il a fait deux mandats. Michel Angot, un " Deus sive Natura " spinoziste : toute concurrence à son rationnel , ne pouvant qu'être projetée dans les profondeurs abyssales de la galaxie et se faire aspirer de manière définitive dans les abîmes d'un trou noir !" Révolutuion " en 2020 : on passe à quatre listes, une révolution soft, de type " écolo-bisounours ", entre personnes de bonne compagnie (Le RN et LFI ne sont pas de la partie), où les expressions de gauche et de droite sont dissoutes (du moins de manière virtuelle). Une révolution dans l'air du temps, celle de l'écologie " climate youth " et " en même temps ", celle de la préoccupation électoraliste pour la sécurité ; où les listes sont plus ou moins sans étiquette (étonnamment ni à droite, ni à gauche, comme si nous étions au commencement du monde, dans le jardin d'Éden, en état d'apesanteur, entouré de fruits exotiques), excepté la liste LREM, mais quand même avec des têtes de liste au PS et à l'UDI. Dans ce " bisounours world ", fait d'envie de végétalisation, de préoccupations pour la santé, le vélo, le social, de désirs de police municipale et de nombreuses caméras de " protection ", d'absence d'intérêt pour l'eau du robinet entre les mains d'une transnationale : l'articulation local/national est occultée (manière de masquer la grave crise sociale, sanitaire et économique que traverse la France ?).