Dans la décennie 1880, une nouvelle ère commence à Fécamp. Un chantier titanesque est lancé et une forêt de mâts se dresse alors dans le port nouvellement aménagé. Les habitants vivent au rythme des bateaux. Manœuvres, charpentiers, calfats, poulieurs... mettent en œuvre leur savoir-faire. Les femmes ramendent les filets, déchargent, vendent ou enfilent le poisson pour le fumer. Témoin privilégié de cette époque laborieuse, le photographe, dont l’unique ambition était de mettre en avant les anonymes qui firent, dans le quotidien, la fortune et la renommée de Fécamp. Ce sont ces images issues de collections publiques et privées, que Virginie Sampic a rassemblées ici pour nous offrir cette magnifique balade illustrée dans le passé fécampois. Et, comme ces premiers estivants parisiens de la Belle Epoque venus goûter aux joies des bains de mer ou du casino, vous serez envahis par les « parfums des petits ports, ceux qui emplissent la poitrine et l’âme de sensations fortes et bonnes ».