Le mot « plaisir » n'est pas un mot qu'on associe directementau Vendée Globe. Dans cette course à la voile autour du monde en solitaire, oùse glissent, la souffrance , les galères, les frustrations, et parfois l'échec,la notion de plaisir est parfois très relative. Et pourtant, tous lesparticipants du Vendée Globe (les pros comme les amateurs) le disent depuislongtemps, c'est bien le plaisir qui est motivant. Alors pourquoi n'enparle-t-on pas ? Pourquoi les médias s'obstinent-ils à parler des souffrancesque traversent les skippers et rarement des émotions agréables qu'ils viventpendant leur tour du monde ? <br /> Dans ce texte, bien documenté avecplusieures références de presse, le défi de Jacques Laborde est de réhabilitercet état d’ésprit dans la course au large la plus célèbre du monde.<br /><br /> L’AUTEUR<br /> Jacques LABORDE, aujourd'hui installé àNantes, est un ancien élève de l'Ecole des Mousses de Brest, quartier-maître surla Jeanne d'Arc de 1962 à 1964. Moniteur de voile au Club Med, plaisancier etcadre commercial dans la Publicité à Paris pendant trente ans. Passionné del'Histoire Maritime de la fin du Moyen Age jusqu'au XIXe siècle il a notammentécrit: Quand la mer baisse, les rochers montent (Glénat), A l'Ecole des GrandsVoiliers (La Découvrance), Le Greffier de Neptune (Ancre de Marine), L'Homme duCholéra (Orphie), Marins malgré eux (Editions Zeraq). Il est aussi l'auteur d'unpetit abécédaire sur le Vendée Globe, publié en 2021 sur le site de l'Almanachdu Marin Breton.